
Une semaine sur la Côte d’Azur en mai
Mai, la Côte d’Azur… Et notre première grande escapade en famille. Si l’idée d’un séjour ensoleillé sur la Riviera nous faisait rêver, il faut bien avouer que notre première fois sur la côte méditerranéenne a pris des airs un peu plus imprévus. Ce fut sous une météo capricieuse alternant entre orages pluvieux et un timide soleil que nous avons découvert ces destinations mythiques : Nice, Menton, Saint-Paul-de-Vence, Grasse…
Du grand Sud, nous avions découvert le Luberon, les Alpilles, Marseille mais n’avions jamais été sur la Côte d’Azur. La pluie, loin de gâcher nos plans, a donné à cette première escapade de 9 jours avec bébé, une douceur particulière. Des ruelles du Vieux-Nice au panorama à couper le souffle à Vence, des magnifiques palais et jardins aux marchés traditionnels, cette escapade, bien que loin des clichés ensoleillés, a été une véritable parenthèse enchantée.
Allez on vous amène suivre le récit de notre première fois sur la Côte d’Azur.
La Côte d’Azur, c’est beau… mais c’est loin !
Évidemment, en voiture et depuis Paris, le trajet est long. Comme il s’agissait de notre première longue escapade avec bébé, nous voulions pouvoir voyager confortablement sans limitation de bagages. Nous avons effectué le trajet en deux fois avec une étape à l’hôtel à Beaune. Comptez tout de même un peu plus de 9 heures de route pour rejoindre Vence.
Si vous vous êtes toujours demandé, ou tout du moins questionné, sur ce que pouvaient bien signifier les panneaux marron sur le bord de l’autoroute, sachez qu’il existe un podcast instructif « Panorama » qui retrace l’histoire de quelques-uns de ceux-là. En les écoutant, le temps de trajet nous a semblé tout de suite moins long !
Vence pour point de chute
La Côte d’Azur, ce n’est pas moins de 170 kilomètres le long de la Méditerranée. D’Hyères dans le Var à Menton dans les Alpes-Maritimes. Nous avons réduit notre découverte de la Côte d’Azur aux Alpes-Maritimes lors de cette escapade d’une semaine. Dès la sortie de l’autoroute, les pins parasols se penchent doucement au-dessus de la route comme pour nous souhaiter la bienvenue.
Nous avons logé dans la magnifique maison de Pascale que nous avons dénichée sur HomeExchange dans le joli village perché de Vence. L’option échange de maisons est une façon de voyager que nous pratiquons de plus en plus. En occupant un vrai logement, on accède à plus d’authenticité mais également de praticité (surtout avec bébé !). La maison de Pascale fut notre havre de paix pendant une semaine. Grande maison très bien équipée, jardin avec piscine et vue magnifique sur le Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur. Propriétaire généreuse et soucieuse de notre bonheur. C’était en un mot : PARFAIT !
Vence, un balcon sur la Côte d’Azur
D’un côté la Méditerranée, de l’autre les crêtes calcaires du Baou de Saint-Jeannet. Chaque virée jusqu’à Vence est un instant suspendu où l’on quitte le rythme pressé de la côte pour retrouver celui, plus intime, d’un village d’artistes. Vence c’est le charme de l’authenticité. Son centre historique est ceinturé de remparts médiévaux encore visibles, ses ruelles sont pavées et les placettes ombragées.
Tous les jours, le marché anime la place du Grand Jardin. C’est ce que nous avons découvert au premier jour de notre séjour sur la Côte d’Azur. De quoi faire le plein de bons produits locaux et de déguster des spécialités locales. Ici la socca, une galette à base de farine de pois chiches.
Une chapelle signée Matisse : quand l’art s’invite à l’église
Le joyau artistique de Vence, c’est la petite et magnifique chapelle du Rosaire dite chapelle Matisse. De l’architecture intérieure jusqu’au moindre vitrail, en passant par les vêtements liturgiques et le mobilier, tout a été conçu et décoré par Henri Matisse.
Alors âgé et souvent alité, Matisse travaille pendant quatre ans (entre 1947 et 1951) à cette œuvre sacrée, qu’il appelle lui-même « le couronnement de toute ma carrière ». Il ne s’agissait pas pour lui de décorer un édifice, mais d’en dessiner l’âme. Adossé à la chapelle, un petit musée retrace l’histoire de sa création. Comptez 7 € l’entrée.
Le beau village perché de Saint-Paul-de-Vence
À seulement 6 kilomètres de Vence, ne manquez pas le beau village de Saint-Paul-de-Vence. Perché à 350 mètres au-dessus du niveau de la mer, il offre des vues imprenables sur la Méditerranée et les montagnes environnantes. De son époque médiévale, il a conservé ses remparts et ses ruelles étroites et sinueuses accessibles uniquement à pied. Un grand parking souterrain est disponible à l’entrée de la ville.
L’art à Saint-Paul-de-Vence
Le village est devenu un centre artistique reconnu grâce à la présence de nombreux artistes qui y ont résidé ou exposé leurs œuvres. Parmi les plus célèbres, on trouve Marc Chagall, qui a séjourné à Saint-Paul-de-Vence dans les années 1950. Ici, il se dégage une atmosphère artistique sans pareil avec ces ateliers d’artistes, ces galeries d’art et ces sculptures en plein air.
La Fondation Maeght, le plus célèbre musée d’art moderne et contemporain de la Côte d’Azur
En sortie de ville, rendez-vous à la fondation Maeght. Créée en 1966 par Ariane Maeght et son mari, un galeriste et mécène français passionné d’art, le musée abrite aujourd’hui, une collection exceptionnelle d’œuvres d’artistes majeurs du XXème siècle. Chagall, Braque, Miró, Giacometti, Léger, et de nombreux autres artistes d’avant-garde, qui ont marqué l’histoire de l’art moderne.
Les œuvres sont exposées dans un cadre particulièrement adapté à l’art contemporain. L’architecture du musée, dessinée par Bernard Tschumi, s’intègre parfaitement à l’environnement, créant un dialogue entre l’architecture, l’art et la nature. Le musée dispose également d’une magnifique cour jardin où sont exposées des sculptures. De quoi nous rappeler le musée en plein air d’Hakone au Japon. Comptez 15 € l’entrée.
Nous avons testé sur place, le restaurant Sous les Pins. Une cuisine gourmande du terroir niçois aux parfums de garrigue.
Grasse, l’escapade olfactive dans la ville des parfums
Nouvelle journée sur la Côte d’Azur passée sous la pluie. Qu’à cela ne tienne, nous filons à Grasse, capitale mondiale du parfum. La ville doit cette réputation à son lien intime avec l’industrie du parfum depuis le XVIIème siècle. Idéalement située, Grasse bénéficie d’un climat exceptionnel, à la fois doux et sec, qui est idéal pour la culture des fleurs destinées à la fabrication de parfums.
On y cultive 7 fleurs : la rose centifolia, le jasmin, la fleur d’oranger, le mimosa, la violette, la tubéreuse et le genêt. Ces fleurs, récoltées à la main, sont ensuite utilisées pour produire des huiles essentielles de grande qualité. Ce qui a permis à Grasse de se faire connaître dans le monde entier.
La maison de parfum Fragonard
Sous une pluie battante (vous la sentez notre déception…), nous avons poussé la porte du musée de la maison Fragonard. L’une des plus anciennes qui a vu le jour à Grasse en 1926. Situé dans une ancienne fabrique de parfum, le musée présente l’histoire de la parfumerie à travers des objets anciens et un parcours retraçant les différentes étapes pour créer un parfum. Le musée et la visite guidée sont gratuits. Évidemment, vous sortez par la boutique dans laquelle il est impossible de ne pas craquer. Notre CB a bien chauffé !
Le jardin du MIP pour les amoureux des fleurs
En milieu d’après-midi et par une jolie éclaircie, notre passion pour les jardins botaniques nous a poussé jusqu’à Mouans-Sartoux, à quelques kilomètres de Grasse. C’est ici dans les jardins du MIP (pour Musée International du Parfum que vous pouvez visiter à Grasse), que sont cultivées les plantes parfumées utilisées dans la création de parfums. C’est une véritable immersion dans l’univers des senteurs, où nous pouvons retrouver les 7 fleurs cultivées à Grasse.
Le parcours dans le jardin est conçu pour éveiller les sens et sensibiliser à l’importance des fleurs et des plantes dans l’industrie du parfum. Colette que j’avais pris en porte-bébé était émerveillée des senteurs et des couleurs du haut de ses 5 mois. Comptez 4 € l’entrée.
Le matin de cette journée bien remplie, nous étions juste au-dessus de Grasse car Charlotte avait dégoté le vide-grenier de l’année à Saint-Vallier-de-Thiey. Et si je vous en parle, c’est que nous avions déjeuné à La Bergerie, un resto épicerie avec les bons produits locaux comme nous aimons.
Èze ou le village perché noir de monde
Bon, la visite du village perché d’Èze au début du mois de mai fut un échec. Nous avions prévu d’y passer la matinée mais autant vous dire que nous avons déjà eu du mal à nous garer au parking souterrain (il a fallu descendre au -4, ce qui nous avait déjà mis la puce à l’oreille), puis découvrir que le village n’était pas accessible avec la poussette… En portant la poussette dans les escaliers, nous étions bousculées dans tous les sens.
Bref, on était mal engagées dans la visite de ce joli village dont on nous avait dit le plus grand bien. Alors, il paraît que le panorama est à couper le souffle de là-haut mais nous avons rebroussé chemin. Direction Beaulieu-sur-Mer.
Beaulieu-sur-Mer, le charme d’un village côtier
On redescend vers la mer pour rejoindre Beaulieu-sur-Mer, petite station balnéaire charmante. D’un côté un village de pêcheurs, de l’autre des infrastructures de luxe. Nous avons déjeuné à l’African Queen, sur le port de plaisance, dans un décor de cinéma qui mélange style colonial et touches africaines. Nous y avons goûté la traditionnelle salade niçoise, sans riz évidemment mais avec du thon, des anchois et des artichauts. Un délice !
Le joyau de la Côte d’Azur : la Villa Éphrussi de Rothschild
Direction la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat pour une plongée dans l’aristocratie de la belle époque avec la visite de l’une des plus belles villas de la Riviera, la Villa Éphrussi de Rothschild. Ce palais, inspiré par la Renaissance, a été construit sur un promontoire rocheux de 7 hectares situé sur la partie la plus étroite du cap par la baronne Béatrice Éphrussi de Rothschild. Héritière de la banque Rothschild, grande amatrice d’art et de voyages, elle conçoit cette Villa comme un palais inspiré des résidences qu’elle admire en Italie et en Orient.
Classée monument historique, la Villa a été construite entre 1905 et 1912. La visite nous a permis de découvrir les appartements privés dans le style florentin et vénitien, ainsi qu’une époustouflante collection d’œuvres d’art (mobilier, peintures, sculptures…). La collection de porcelaines de la Villa est l’un des trésors les plus remarquables du palais. Béatrice rassembla tout au long de sa vie des pièces exceptionnelles issues des plus prestigieuses manufactures européennes. Une infime partie est présentée dans des vitrines. Nous étions subjuguées.
Les jardins sont aussi visitables et magnifiques. Il s’agit (pas moins) de 9 parcs paysagers : à la française, espagnol, florentin, japonais, exotique… et de magnifiques fontaines. Le label Jardin remarquable est amplement mérité.
Décédée en 1934, Béatrice Éphrussi de Rothschild lègue la Villa et ses « quelque » 5000 œuvres d’art à l’Académie des Beaux-Arts. Nous pouvons vous dire que nous avons été envoûtées par les lieux qui offrent un panorama exceptionnel sur la Méditerranée. Comptez 18 € l’entrée. Un coup de cœur de notre séjour sur la Côte d’Azur.
Une journée à Menton : citron, soleil et pizza
Il y a des lieux qui vous captent dès les premières minutes où vous les découvrez, Menton fait partie de ceux-là. Pour notre toute première visite et même en y ayant passé qu’une journée… Le charme a instantanément opéré.
Dernière ville Française avant l’Italie, ici la frontière est invisible. La langue est française, mais l’âme est italienne. Quoi donc de mieux que de nous attabler dans l’une des meilleures pizzerias que compte la ville chez O’ Sole Mio au 18 de l’avenue Boyer. Générosité et bons produits dans l’assiette, on en redemande !
Les façades ocre, les volets vert-de-gris, les ruelles escarpées, nous avons parcouru à pied le centre de Menton à la recherche de l’emblème de la ville, le citron. Nous avons poussé la porte de la boutique de la maison Gannac, agrumiculteurs à Menton.
Le citron de Menton, un citron pas comme les autres
Une peau épaisse, souple et très parfumée, d’une couleur jaune pâle, au goût doux et fruité (beaucoup moins acide que les citrons classiques), le citron de Menton est un gros bonbon dont nous raffolons. Ce citron n’étant pas traité après récolte, il est 100 % comestible y compris la peau.
Pour faire le plein de bons produits, filez à la boutique de la maison Gannac, 10 rue du Saint-Michel. Là aussi, la CB a chauffé pour rapporter à la maison les produits du soleil. Un peu plus loin dans la rue, au 24, arrêtez-vous pour goûter le sorbet citron chez Tutti Frutti.
À Menton, tout semble s’être figé dans une élégance d’un autre temps. Côté mer, le long de la promenade, c’est une succession de villas majestueuses, témoins d’un âge d’or raffiné : celui de la Belle Époque. Au tournant du XIXème et du XXème siècle, Menton devient une destination hivernale privilégiée pour l’aristocratie européenne. Russes, Anglais, Autrichiens, Prussiens s’y installent et y construisent des palais balnéaires. Marcher sur la promenade du Soleil ou le long du boulevard de Garavan, c’est comme feuilleter un livre d’architecture à ciel ouvert. Certaines villas sont dissimulées derrière de hauts murs. D’autres exhibent leurs balcons en fer forgé, leurs céramiques colorées ou leurs coupoles. Une chose est sûre, Menton a su garder l’âme de la Riviera d’antan.
Le jardin botanique Val Rahmeh, là où les plantes racontent le voyage
On termine cette journée à Menton par la visite du sublime jardin botanique Val Rahmeh. Lord Percy Radcliffe, général de l’armée britannique acquiert cette propriété avec son épouse Rahmeh. Il y crée un jardin planté d’espèces exotiques en 1875. Racheté en 1957 par May Bud Campbell, passionnée de botanique qui poursuit l’agrandissement du jardin en l’ornant d’espèces rares et exotiques provenant de tous les continents. En 1966, le domaine est vendu à l’État qui en confie la gestion au Muséum national d’Histoire Naturelle. Le jardin botanique ouvre au public en 1967.
Situé dans les hauteurs de Menton dans la baie de Garavan, cet amphithéâtre naturel ouvert sur la mer et abrité par la montagne crée un microclimat plus doux et plus humide que le reste du littoral. Le jardin abrite aujourd’hui plus de 1700 espèces venues de régions chaudes du monde entier s’étendant sur 1, 5 hectares. Jardin à la biodiversité exceptionnelle, labellisé Jardin remarque, cela faisait de nombreuses années que j’attendais avec impatience de pouvoir le visiter. C’était merveilleux et long, car j’ai pris le temps de lire quasiment toutes les cartouches d’explications.
D’ailleurs, vous saviez que moins de 5 espèces sauvages sont à l’origine des centaines de types d’agrumes cultivés ? Et oui, le Kumquat, Mandarinier, Pamplemoussier, Cédratier et Combawa sont à l’origine de nombreux agrumes. Le citron vert est le croisement d’un combawa avec un cédratier ; l’oranger amer d’un mandarinier et un pamplemoussier ; le citronnier d’un oranger amer et d’un cédratier. Bref, on a cru autrefois que ces agrumes étaient de véritables espèces mais ce ne sont en réalité que des hybrides. Comptez 8 € l’entrée.
Nice ou le décor de carte postale
Ciel bleu azur, grand soleil, mer Méditerranée et plage de galets, la voici la Côte d’Azur dont nous rêvions. Nous rejoignons notre ami Mika qui vit depuis quelques années dans le coin pour une visite guidée de Nice. Nous commençons par monter au parc de la Colline du château. Bébé en poussette oblige (mais aussi car le soleil tape déjà fort), nous montons par l’ascenseur qui se cache juste derrière la Promenade des Anglais.
Vue à 360°
La Colline du château est un promontoire verdoyant qui surplombe Nice, entre ciel et mer. On l’appelle encore le château, même s’il n’en reste que quelques ruines. Arrivées en haut, c’est un véritable panorama à 360° qui s’ouvre devant nous. À l’ouest, la baie des Anges, avec ses eaux bleu profond et la courbe parfaite de la Promenade des Anglais. À l’est, le port de Nice, plus intime, plus coloré, avec ses petits bateaux de pêcheurs et ses façades pastel. Et face à nous, la maison d’Elton John ! Oui ça c’est de l’info people. À l’horizon, si le temps avait été plus dégagé, nous pouvions apercevoir les montagnes. Nous prenons le temps de faire le tour du parc et de boire un verre avant de redescendre.
Le Vieux-Nice, un village dans la ville
Il suffit de quelques pas pour quitter la Promenade des Anglais et plonger dans un autre monde : celui du Vieux-Nice, vibrant et coloré en un mot vivant. Ici, rien n’est rectiligne, rien n’est lisse et c’est ce qui fait tout son charme. Les ruelles s’enchevêtrent, les façades des maisons aux tons chauds — jaune safran, rouge brique, ocre profond — se rapprochent au point de presque se toucher et le linge pend aux fenêtres comme en Italie.
À chaque coin, une surprise : une placette ombragée, une galerie d’art, un escalier usé par les siècles. On se laisse happer par ce décor que l’on parcourt pendant plusieurs heures. Nous avons déjeuné au restaurant traditionnel Lu Fran Calin au 5 Rue Francis Gallo et parcouru les petites boutiques. Quartier touristique de Nice, nous y ressentons une âme, un lieu de vie du passé et du présent que nous avons bien du mal à quitter. Happées tout de même par le front de mer, nous rejoignons la Promenade des Anglais.
Une plongée dans la Belle époque, le long de la promenade des Anglais
Plongée une nouvelle fois dans l’architecture belle époque, en parcourant un tronçon des 7 kilomètres de cette célèbre promenade en bord de mer. De magnifiques palmiers, des bancs bleus typiques, des hôtels emblématiques comme le Negresco, des plages, ainsi qu’une vue splendide sur la Méditerranée.
Art de vivre décontracté, élégance italienne et chaleur provençale. Nice, on s’y sent bien au point de ne plus vouloir repartir.
Antibes et Cap d’Antibes, clap de fin de notre séjour sur la Côte d’Azur
Derrière ses puissants remparts de pierre, hérités de Vauban, se cache la vieille ville pleine de charme d’Antibes. Ruelles pavées, façades pastel, volets délavés, placettes ombragées. Nous y avons rejoint nos amis Mika et Germain installés ici depuis quelques années. En suivant les guides, nous avons fait un passage obligé au marché provençal couvert du Cours Masséna. Tapenade, fromages, fleurs, et senteurs de lavande se mêlent à l’accent chantant des marchands.
Depuis les remparts avec vue sur les quais du port Vauban, des yachts monumentaux témoignent de l’autre visage d’Antibes : celui du luxe discret. D’autant que nous étions de passage quelques jours avant le début du festival de Cannes 2025. Malheureusement notre description s’arrête ici car nous avons vraiment visité Antibes sous la grosse pluie qui nous a empêchées d’en profiter pleinement (et de faire des photos). Nous reviendrons !
Célébrer son anniversaire sur la plage
Antibes se prolonge en un écrin naturel encore plus intime et spectaculaire : le Cap d’Antibes. Promontoire sauvage et élégant, cette avancée rocheuse recouverte de pins parasols et de cyprès est le lieu où se nichent les plus belles villas de la Côte d’Azur.
Pour souffler mes bougies par jour de grand soleil cette fois, Charlotte m’a fait la surprise de réserver au restaurant La Petite Garoupe, les pieds dans le sable de la plage de la Garoupe. Magnifique plage de sable fin qui offre une vue imprenable sur la baie des Anges et les Alpes. Le bonheur !
Clap de fin de nos 9 jours à visiter la Côte d’Azur, du côté des Alpes-Maritimes. Ce séjour a été une parenthèse de douceur, une invitation à prendre son temps. Et cette sensation, précieuse, d’avoir touché du doigt un peu de la dolce vita à la française. À bientôt, la Côte d’Azur.