Magnifique vue sur la pagode rouge du temple Kiyomizu-dera à Kyoto au Japon.
Japon

15 jours au Japon : notre itinéraire entre villes capitales et Alpes japonaises

Les cerisiers en fleurs, le Mont-Fuji, les geishas, les sushis et les mangas, c’est avec un peu de tout cela en tête que nous avons visité le Japon pour la toute première fois en avril 2023. Un voyage entre villes capitales et Alpes japonaises, un voyage fait de beaucoup de première fois, de découvertes culturelles fortes et de pieds en compote ! De Tokyo à Kyoto, de Uji à Koyasan jusqu’à Hakone, nous avons partagé cette aventure entre amis pendant deux semaines.

Un voyage fabuleux où à la tradition se mêle la modernité, où la sérénité côtoie l’agitation et où l’ordre et la propreté sont les bases de tout un peuple. Autre façon de vivre, de penser et d’agir, le Japon est un voyage duquel on revient charmé. Dans cet article, on vous dévoile notre itinéraire et on regroupe tous nos conseils avant de partir. On vous propose aussi un article détaillé pour chacune de nos étapes japonaises.

Le Japon : tout savoir avant de partir

C’est où le Japon ?

« Là où le soleil se lève », c’est-à-dire au large de la côte de l’Asie, bordée par la mer du Japon à l’ouest et l’océan Pacifique à l’est. Long de 3 000 km, le Japon forme un archipel de 6 852 îles dont quatre principales qui représentent 95 % du territoire. La plus grande et la plus peuplée est Honshū avec ses 104 millions d’habitants sur les 125 millions de Japonais. Tokyo, la capitale est la ville la plus peuplée du monde.

Les montagnes occupent 71 % du territoire et seulement un peu plus d’1/5 du territoire est habitable. Il y a donc une haute concentration de population. Le massif montagneux des Alpes japonaises s’étire du nord au sud sur plus de 1 800 km, le long des 4 îles principales. Le point culminant du Japon est le célèbre mont Fuji atteignant 3 776 m d’altitude. Le relief est volcanique et le Japon étant situé sur quatre plaques tectoniques, les risques climatiques naturels sont fréquents (tremblements de terre, tsunamis et typhons).

Entre empereurs, samouraïs et shoguns : un peu d’Histoire

Pour bien comprendre ce pays, on vous propose un rapide point historique. Le Japon est peuplé depuis le paléolithique. La légende rapporte que le Japon fut fondé au VIIème siècle av. J.-C. par l’empereur Jinmu. Le système d’écriture chinois, ainsi que le bouddhisme furent introduits durant les Vème et VIème siècles par les moines bouddhistes chinois et coréens, amorçant une longue période d’influence culturelle chinoise. D’ailleurs Japon vient du chinois riben qui signifie « origine du soleil ». Jusqu’au début du XIIème siècle, c’est l’apogée du pouvoir du gouvernement impérial sur tout le Japon.

Les samouraïs et les shoguns

À partir de la fin du XIIème siècle, le pouvoir est pris par une classe guerrière étrangère à la cour impériale, celle des samouraïs. Ce gouvernement militaire s’accompagne d’importants mouvements de population. Les shoguns (les chefs) s’appuient sur des réseaux efficaces d’hommes qui, en échange de leur soutien et de leur fidélité, obtiennent des terres et le gouvernement de provinces ou de châteaux. Se met en place alors un système féodal qui va perdurer jusqu’au XIXème siècle.

Au cours de la deuxième moitié du XVème siècle et au XVIème siècle, le pouvoir central se délite et le pays connaît une forte instabilité politique et militaire. Une expression résume cette instabilité : Gekokujō, soit littéralement « les plus faibles gouvernent les plus forts ». Chaque seigneur, les daimyō, peuvent être renversés par des rivaux comme par leurs propres vassaux, tandis que des bandes rebelles constituées de paysans, religieux ou nobles locaux créent de véritables petits royaumes indépendants. Une succession de trois daimyō va permettre au Japon de retrouver définitivement une unité politique.

La période moderne, d’Edo à Meiji

À cette même période, les Portugais sont les premiers Européens à découvrir le Japon. Suivra un siècle (1543 – 1640) de tentative d’évangélisation chrétienne. En 1640, le shogun siffle la fin de la récréation en interdisant la religion chrétienne et en stoppant toute relation avec l’étranger. Le Japon se ferme au monde extérieur pendant 268 ans. C’est la période Edo, une période de repli mais de faste pour le développement des arts et de l’artisanat japonais.

Cet isolement volontaire de deux siècles dura jusqu’à ce que les navires russes, britanniques et américains s’aventurent dans les eaux asiatiques afin d’établir des relations commerciales. En seulement quelques années, les contacts intensifs avec l’Occident transformèrent profondément la société japonaise. Le shogun fut forcé de démissionner et l’empereur fut réinvesti au pouvoir, c’est le début de l’ère Meiji.

Esprit japonais, méthodes occidentales

Dès 1868, le pays réforme la plupart des institutions sociales, politiques et économiques. Le système féodal, l’ordre des samouraïs et les castes sociales sont abolis, on adopte le système métrique et on change de calendrier (entre autres…). Ces mutations ont donné naissance à une ambition japonaise forte qui se transforma en guerre contre la Chine en 1895 et contre la Russie en 1905. Le Japon annexe la Corée et se positionne comme la principale puissance impérialiste en Extrême-Orient.

XXème siècle au Japon

En 1929, la crise mondiale qui éclate aux Etats-Unis atteint le Japon : crise de la soie, crise du riz, dépression économique et financière. Le contexte est favorable à la montée du fanatisme et du militarisme. Après la conquête de la Mandchourie, les relations entre le Japon et l’URSS se dégradent. Les Japonais trouvent en l’Allemagne nazie d’Hitler un allié et cèle une alliance militaire en 1936. Le Japon sera donc avec l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste contre la Russie communiste et l’Europe libérale lors du second conflit mondial. Le 7 décembre 1941, le Japon lance l’offensive contre les troupes américaines de Pearl Harbor. Ce qui déclenche l’entrée des Etats-Unis dans la seconde guerre mondiale. En 1945, les Etats-Unis lancent la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki. Le Japon capitule le 15 août 1945, c’est la fin de la seconde guerre mondiale.

L’après-guerre et la reconstruction

À la fin de la guerre, le Japon vit sous occupation américaine. La paix est signée le 8 septembre 1951 et le Japon redevient une nation libre qui renaît lentement mais sûrement. Les Jeux Olympiques de 1964 apportent au Japon une reconnaissance internationale restaurée et le pays prospère grâce à une croissance économique orientée vers les exportations.

Plus récemment, le 11 mars 2011, le Japon vit le séisme le plus violent jamais recensé, d’une magnitude de 8,9 sur l’échelle de Richter à seulement 130 km de ses côtes. Le tremblement de terre provoque un tsunami, 20 minutes plus tard sur 600 km de côte et atteint jusqu’à 30 m de hauteur par endroits. On s’en souviendra notamment en Europe car s’y ajoute la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daïchi.

Shintoïsme et Bouddhisme : les bases à connaître

Le Japon est essentiellement dominé par deux religions : le Shintoïsme et le Bouddhisme. La plupart des Japonais pratiquent les deux religions en même temps. Il ne faut pas essayer d’appliquer notre vision occidentale de la religion. Au Japon, les cultes ne sont pas exclusifs et selon les moments de sa vie on va vouloir se rapprocher de l’une ou l’autre.

Le Shintoïsme

Le Shintoïsme est la religion d’origine du pays. C’est aussi la plus ancienne. Il s’agit d’un animisme, c’est-à-dire qu’elle consiste à vouer un culte à de nombreuses divinités appelées les kamis. Ils prennent des formes multiples au travers d’éléments de la nature (arbre, rocher, vent) mais aussi de personnes (l’empereur, certaines personnes illustres), ou encore de certains dieux comme Amaterasu, déesse du Soleil et le dieu renard Inari, protecteur de la maison.

On parle d’autel plutôt que de temple dans le Shintoïsme. Ces ensembles sont facilement reconnaissables à la présence de Torii (sorte de porte symbolique qui marque l’entrée de la zone sacrée). Chaque autel Shinto donne lieu une fois dans l’année à un Matsuri (un festival ou une fête). On promène alors la statue du dieu dans le quartier qu’il protège lors de grandes célébrations.

Le Bouddhisme

Le Bouddhisme est arrivé relativement tard au Japon par rapport au reste de l’Asie. La religion est née au Vème siècle avant J.-C, mais n’arrive que cinq siècles plus tard chez les Nippons. Le Bouddhisme s’impose par vagues successives tout au long de l’histoire japonaise. Les 13 écoles principales sont classées en fonction de la période à laquelle elles ont été importées.

On parle de temples qui reprennent le principe des complexes chinois avec une porte monumentale, un hall principal, une pagode, un pavillon etc. Ce sont souvent des édifices gigantesques et impressionnants. Le courant du Bouddhisme Zen conduira à la construction de temples plus réduits entourés de jardin. Le Bouddhisme présente de grandes diversités et des pratiques très différentes, plus ou moins ésotériques ou méditatives. Nous avons choisi de visiter le Mont Koya qui est le centre majeur du courant ésotérique.

Se rendre au Japon

La période

Le pays étant très étendu du nord au sud, les climats peuvent être très divers. Sur Honshū, l’île principale, la météo est relativement proche de ce que l’on pourrait observer en Europe. Printemps, été, automne et hiver se succèdent mais sont globalement plus marqués. Le printemps et l’automne sont tempérés et agréables. En hiver la neige peut tomber en abondance (dans les Alpes japonaises, on forme des murs de plusieurs mètres de neige en bord de route). L’été est chaud et humide et c’est la saison des typhons. Les Japonais sont très proches de la nature et le printemps avec Hanami la floraison des cerisiers est un moment très attendu. Nous avons souhaité voyager au Japon à cette saison et avons donc choisi de nous y rendre les quinze premiers jours d’avril 2023.

Le budget au Japon

Le Japon est un pays relativement cher. Relativement car nous avons trouvé que tout coûtait moins cher qu’en France. Lors de notre séjour en avril 2023, le Yen était plus faible que l’Euro. Nous avions donc un pouvoir d’achat plus important. 1 € = 150 Y. Nous avons voyagé à cinq et avons donc partagé des locations de maisons dans les grandes villes (Tokyo et Kyoto notamment). Au restaurant, vous pouvez manger pour moins de 20 €/pers (et vous n’êtes pas dans un fast-food). Ce qui a coûté le plus cher comme souvent est le billet d’avion en vol direct depuis Paris pour Tokyo avec Air France à 1 200 €/pers. Pour vous donner une idée, nous avons déboursé pour 14 jours sur place environ 3 000 €/pers tout compris.

Nous avons pu utiliser notre carte bancaire partout, même si avoir un peu de monnaie en poche permet d’acheter plus facilement dans les petites boutiques. Il est possible de retirer directement dans certaines banques.

Organiser son voyage au Japon

Comme à notre habitude, nous avons organisé ce voyage par nous-même. Nous sommes parties entre amis dont l’un d’eux aime profondément le Japon, y a même vécu une année et a d’excellentes notions de Japonais. Autant vous dire que nous partions avec un sacré avantage. Car même si le pays est ouvert aux étrangers depuis plus de 150 ans, il n’est pas facile d’appréhender une culture extrêmement différente de la nôtre. Le plus difficile étant de se faire comprendre car les japonais sont encore peu nombreux à parler l’anglais. Quelques restaurants vous refuseront l’accès car ils ont tout simplement peur de ne pas vous comprendre. D’autres vous accueilleront avec une carte réduite qu’ils auront traduite grossièrement en anglais.

Offrez-vous la borne Wifi !

Une des solutions pour vous accompagner dans votre voyage est donc d’avoir internet ! Compliqué aujourd’hui de voyager sans notamment pour se repérer en ville ou pour nos itinéraires GPS en voiture. On vous recommande donc de récupérer une borne wifi que vous pouvez commander depuis la France et qui vous attendra à l’aéroport dans une boîte à votre nom. Hyper facile ! Nous avons choisi la borne Japan Wireless au prix de 85 € pour 15 jours. D’ailleurs on vous offre 10 % avec le code JWRE à indiquer au moment de votre paiement. Et pour les soucis de compréhension de langue, vous pourrez utiliser l’application Google Translate qui permet de traduire directement un texte à partir d’une photo. Très pratique !

Comment se rendre et circuler au Japon ?

Nous avons pris un vol Air France direct entre Paris-Tokyo. Il faut compter entre 12 et 14 h de vol. En raison de l’invasion russe en Ukraine, il était interdit de survoler la Russie, ce qui a rajouté quelques heures de vol supplémentaires. Il faut compter un décalage horaire + 7 h en été ; + 8 h en hiver. Pour vous rendre au Japon, il vous faut bien sûr un passeport mais pas de visa si vous restez moins de 90 jours. Lors de notre séjour en avril 2023, nous devions disposer d’un passe vaccinal contre le Covid-19 avec les 3 doses.

La première semaine de notre séjour, nous avons circulé à Tokyo en transports en commun avec la carte Pasmo. Elle s’achète aux bornes à la sortie de l’aéroport. Il s’agit d’une carte rechargeable qu’il faut valider à chaque entrée et sortie du métro. Elle est valable sur toutes les lignes et dans le bus mais également dans d’autres villes comme Kyoto ! (Si la France pouvait en prendre de la graine…) Entre Tokyo et Kyoto, nous avons pris le train, le fameux Shinkansen, le TGV japonais. Pour la seconde semaine de notre voyage dans les montagnes, nous avons loué une voiture. Au Japon, les loueurs internationaux sont en partenariat avec des loueurs locaux. Il est indispensable d’avoir fait traduire son permis de conduire en japonais en amont. Et n’oubliez pas, la conduite se fait à gauche !

Quoi lire avant et pendant le séjour ?

Ce voyage nous l’avons imaginé plus de 9 mois avant de nous y rendre. Nous avons donc eu le temps de lire avant le départ :

  • Métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb. L’autrice a grandi à côté d’Osaka où son père a été consul belge puis ambassadeur. Elle raconte dans ce roman un peu loufoque ses souvenirs imaginaires des trois premières années de sa vie.
  • Stupeurs et tremblements d’Amélie Nothomb. L’autrice y raconte son expérience comme employée dans une entreprise japonaise. Une belle entrée en matière pour comprendre le sens de l’honneur dans la culture japonaise.
  • Les Délices de Tokyo de Durian Sukegawa. Une belle histoire intergénérationnelle autour de la transmission du savoir faire du dorayaki, une pâtisserie traditionnelle japonaise à base de pâte de haricot rouge.
  • Vivre le Japon de Yutaka Yazawa. La bible pour comprendre ce pays complexe.
  • Dictionnaire amoureux du Japon par Richard Collasse, une encyclopédie du Japon en 1 300 pages.
  • Les 1 000 plus beaux paysages du Japon d’Asahi Shimbun, un ouvrage photographique qui nous a fait rêver avant de partir.
  • Va au Japon du célèbre designer graphique Vahram Muratyan. Un livre tout en simplicité et en couleurs pour comparer les coutumes si différentes au Japon.

Le Japon, un pays de gastronomie !

Tout comme en France, la nourriture au Japon est tout un art. La gastronomie japonaise est complexe, élaborée, raffinée, délicieuse reposant sur des préparations simples, dans le respect absolu du produit d’origine. Au Japon, la consommation de nourriture est organisée autour de trois repas principaux : le petit-déjeuner, le repas du midi (rapide et emporté dans des gamelles japonaises appelées bentō) et le repas du soir qui est souvent plus traditionnel. Chez nous, on distingue 4 goûts principaux : salé, sucré, acide et amer. Au Japon, un cinquième vient s’ajouter le Umami, littéralement le savoureux. Vous êtes en Asie alors vous mangerez avec des baguettes. Le riz est la base de la culture culinaire japonaise. Mais contrairement à la pensée collective (la nôtre également avant le voyage), le poisson n’est pas à la base de la gastronomie.

Les spécialités de la gastronomie locale à ne pas manquer

On vous partage ci-dessous, une liste non exhaustive de ce que nous avons testé et aimé :

  • Les sushis et les sashimis ne sont pas très fréquemment consommés. Nous avons tout de même mangé les meilleurs de notre vie là-bas et avons testé le Kaitenzushi, le sushi présenté sur un tapis roulant tournant en libre-service. J’ai aussi testé le Fugu, un poisson mortel s’il est mal préparé. Frissons garantis !
  • L’Izakaya, c’est l’équivalent de notre bistrot en France ou le bar à tapas espagnol. On s’y rejoint après le travail, le soir pour prendre un verre de saké ou une bière et déguster quelques bouchées. On peut y manger des Yakitori (brochettes), des Edamame (fève de soja verte), des Karaage (morceaux de poulet frit).
  • Le Sukiyaki et le Shabu-shabu, c’est la fondue japonaise. Dans une grande marmite placée au centre de la table, on vient cuire du bœuf et des légumes crus, arrosés d’une sauce. Le Shabu-shabu, c’est la même chose en version plus salée que le Sukiyaki. Shabu-shabu, c’est selon les Japonais le bruit que fait la viande lorsqu’elle est plongée dans le bouillon d’eau chaude. C’est le plat de famille par excellence. Sans conteste, notre coup de cœur culinaire japonais !
Mais aussi…
  • Les soba : nouilles de sarrasin que l’on peut manger froide ou chaude.
  • Le melon Pan : brioche tendre et moelleuse qui se vend en portion individuelle que Charlotte a adoré lui rappelant la tarte au sucre de son nord natal.
  • Le castella : un genre d’épais gâteau au yaourt très aérien qui fond dans la bouche.
  • Le saké : LA boisson traditionnelle japonaise. Il s’agit d’un alcool à base de riz entre 14 et 17° d’alcool. Contrairement à ce qu’on croyait, ce n’est pas trop fort en goût. Nous avons toujours détesté ça en France mais après une étude comparative de plusieurs verres au Japon, c’était délicieux ! Comme le vin Français, le saké est différent selon la région où il est produit. Il se déguste chaud ou frais, il peut être transparent comme légèrement blanc.
  • L’umeshu : liqueur de prune qui se boit sur un glaçon à l’apéritif ou en digestif. Mon péché mignon alors kampai ! (santé en japonais).

L’art de servir le thé au Japon

Le thé au Japon est une affaire sérieuse. Importé par les moines chinois au VIIème siècle, l’empereur en apprécie le goût et fait planter des théiers tout autour de l’actuelle Kyoto. Au fil des années, une cérémonie de l’art du thé se développe et se codifie. On y prône le respect, l’harmonie et la sérénité.

Le thé le plus consommé aujourd’hui est le sencha, thé vert assez amer que l’on trouve fréquemment à la place de l’eau dans les restaurants (c’est gratuit et en libre-service). Le matcha, lui, est un thé réservé aux grandes occasions. C’est celui qu’on utilise pour la cérémonie du thé et sa forte teneur en théine en empêche l’usage trop régulier. Nous avons visité la capitale du thé au Japon, Uji, une petite ville au sud de Kyoto. Son matcha est très réputé et toute l’économie de la ville tourne autour du thé.

Les insolites du Japon

Une fois n’est pas coutume, on vous partage « la foire à tout » de ce qui nous a marqué pendant ce voyage.

  • On commence par la base de toute éducation : la politesse. Les Japonais ont poussé à son paroxysme, la première des règles du savoir-vivre ensemble. Politesse, modestie, ponctualité, propreté sont les maîtres mots au Japon. Lorsque l’on rencontre quelqu’un, on évite les contacts physiques, pas de bise, ni de poignée de main et on incline légèrement la tête.
  • Au Japon, les rues sont très propres alors qu’il n’y a pas de poubelles en ville (on se souviendra des matinées passées avec nos gobelets de café vides à la main…).
  • Malgré une culture proche de la nature et des éléments, les Japonais mettent du plastique partout, tout le temps, autour de tout ! Pour une fois, c’est la France qui est en avance.
  • Sachez qu’il est interdit de fumer dans la rue. Il faut se diriger dans des endroits prévus à cet effet.
  • Lorsque vous visitez les temples, vous devez ôter vos chaussures alors attention à ne pas avoir les chaussettes trouées. C’est aussi le cas dans certains restaurants.
  • Le pourboire est vu comme une offense. Si les Américains pouvaient en prendre de la graine…
  • Les toilettes ! Et oui, vous avez bien lu, les toilettes au Japon sont innovantes (siège chauffant, jet d’eau pour nettoyer votre popotin, bruits de nature…) et les toilettes publiques sont toujours propres (et chaudes).
  • Une notion toute relative du confort… Oubliez vos canapés, fauteuils et autres matelas confortables. La plupart du temps, vous dormirez sur un futon, le lit traditionnel japonais posé directement au sol.

15 jours au Japon : notre itinéraire

Tokyo : 4 jours dans la plus grande mégalopole du monde

4 jours de folie dans la ville la plus peuplée du monde avec pas moins de 37,3 millions d’habitants ! À l’image du pays tout entier, la capitale du Japon, Tokyo est pleine de contrastes. Si on reconnaît les codes d’une ville géante, on y trouve aussi des quartiers plus calmes et typiques. De Shibuya à Ueno Park, d’Akihabara au sanctuaire Meiji-jingū, on vous raconte ces 4 jours intenses aux 50 000 pas.

4 nuits dans une maison trouvée sur Booking dans le quartier de Taito.

Kyoto : 4 jours entre temples et jardins japonais

Plongée dans la culture ancestrale du Japon à Kyoto. Au programme : des temples ceux d’or et d’argent, le magnifique sanctuaire ⛩ Fushimi Inari Taisha, le quartier de Gion où nous avons croisé une Geisha. Ancienne capitale impériale du Japon, Kyoto est une plongée dans l’histoire.

4 jours dans une machiya (maison en bois typique) moderne et très bien rénovée.

Uji et Nara en une journée

On quitte les grandes villes pour une matinée à Uji, la capitale du thé matcha. On y visite le temple Byodo-in. L’après-midi à Nara, nous visitons le temple Tōdai-ji, plus grande construction en bois du monde, il accueille un bouddha de + de 16 m de hauteur.

Koyasan : une journée en immersion chez les moines bouddhistes

Nous avons voyagé dans un des lieux les plus sacrés de tout le Japon : Koyasan, berceau du bouddhisme ésotérique. Présentes lors d’une procession pour les 1200 ans de la création de la ville, nous avons passé la journée à visiter de magnifiques temples, jusqu’au mausolée de Kobo Daishi, Fondateur du centre spirituel de l’école bouddhiste Shingon. Une expérience mystique et unique.

1 nuit au Sojiin, un temple bouddhiste

Takayama et Matsumoto : 2 jours dans les Alpes japonaises

On change de décor en traversant les montagnes des Alpes japonaises. On découvre Takayama que l’on nomme la petite Kyoto (et c’est vrai). À Matsumoto, on visite l’un des seuls châteaux japonais qui est encore debout et on visite également une ferme de wasabi.

1 nuit à Takayama dans une maison & 1 nuit à Matsumoto dans une maison.

Hakone : 2 jours au pied du Mont Fuji dans la région des 5 lacs

Le clou du spectacle de notre voyage : Admirer le Mont Fuji, le plus haut sommet du pays et symbole du Japon. Nous avons visité la région des 5 lacs et la ville d’Hakone, ville thermale aux sources d’eau chaude.

1 nuit au Mount View Hakone

Avec cette autre façon de vivre, de penser et d’agir, le Japon est un voyage duquel on revient charmé ! Ce n’est peut-être pas pour rien que c’est le pays où l’espérance de vie est la plus élevée au monde ?

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