Baleine à bosse, île Sainte-Marie, Madagascar
Madagascar

Madagascar : rencontrer les baleines à bosse sur l’île Sainte-Marie

L’île Sainte-Marie, petit paradis difficilement accessible fut longtemps le repaire des corsaires et des pirates. Aujourd’hui, c’est le lieu idéal entre fin-juin et et mi-octobre pour apercevoir le passage des baleines à bosse. Un rêve d’enfant que nous avons exaucé lors de notre voyage à Madagascar ! On vous raconte.

Rejoindre l’île Sainte-Marie ou le parcours du combattant !

Depuis Sambava dont nous vous parlions ici, nous avons pris un vol vers Tamatave. Comptez 1h30 avec la compagnie Tsaradia. Nous y sommes arrivées en fin de journée, ce qui nous a laissé juste le temps de passer au marché couvert Bazary Be et de dîner sur place.

Le lendemain matin à 5 h, nous sommes devant El Condor, la compagnie qui organise les traversées vers l’île Sainte-Marie. Les toits des taxis brousse se chargent beaucoup trop lentement à notre goût Mora Mora. 1h30 plus tard, nous prenons la route. Il faudra 4h pour faire 86 km. Une horreur ces routes malgaches ! 10h30, nous arrivons enfin à Mahambo où nous devons prendre le bateau. Il n’y a pas de ponton, nous montons comme nous pouvons sur un petit bateau en bois qui fait la navette vers le plus gros qui mouille au large. Quelle organisation ! Il est midi quand le bateau part enfin. Il faudra encore 3h de traversée. NB : la prochaine fois, on prendra l’avion pour Sainte-Marie 🙂 .

Heureusement, le décor nous fait vite oublier la route =)

L’île Sainte-Marie, un petit paradis

A Madagascar, des îles paradisiaques, il y en a plusieurs. On vous a d’ailleurs parlé ici de notre séjour magique à Nosy Be. L’île Sainte-Marie, c’est une terre brute, loin du tourisme. Les 10 km de côte sont bordées de palmiers et baignées des eaux tièdes du lagon.

Un décor magique de carte postale. Pour notre séjour de deux jours (trop court), nous logeons dans une paillote sur la plage à l’hôtel Paradise, un moment merveilleux.

La rencontre que nous attendions !

Entre fin-juin et mi-octobre, lors de l’hiver austral, c’est en moyenne 2000 baleines à bosse qui passent dans l’étroit chenal au large de l’île Sainte-Marie. La tranquillité des eaux et la faible profondeur (35 m) leurs offrent les conditions idéales pour mettre bas et passer les premières semaines de vie des petits baleineaux.

Pour cette expédition en mer, vous pouvez faire confiance à Cetamada. Une association locale de protection et de connaissance des mammifères marins qui fait autorité pour son code de bonne conduite « d’écotourisme baleinier ».

Chaque année, l’association accueille et forme des éco-volontaires qui encadrent les sorties touristiques, collectent les informations scientifiques et participent aux actions de sensibilisation. Nous sommes accueillies dans le hall d’un hôtel que nous rejoignons en tuk-tuk. On nous distribue un ciré, Marie la scientifique/bénévole de l’association nous briefe et hop en bateau.

Le temps est menaçant et nous essuyons quelques gouttes mais au bout de 30 minutes d’exploration, elles sont là et elles sont sept !

Notre joie est tellement immense, que nous avons versé quelques larmes d’émotion. Notre premier souffle de baleine. Un moment suspendu, magnifique. Le plus gros mammifère sur terre est à quelques mètres de notre bateau. Elles restent plusieurs minutes autour du bateau, nous offrant la possibilité d’une phase d’observation assez longue. Quelle chance nous avons eu ! Nous en croiserons d’autres plus lointaines avant de rentrer.

L’île Sainte-Marie, souvenir d’un moment magique avec les baleines à bosse

Tenter de rejoindre Tana

Arriver et quitter l’île Sainte-Marie par bateau est un périple qui nous aura fait perdre énormément de notre temps lors du voyage. On ne vous racontera pas les 19 heures de trajet interminable et semé d’embûches jusqu’au parc d’Andasibe mais nous vous recommandons de prendre l’avion, quoi qu’il en coûte : vraiment !

Oui oui, parmi nos embûches, nous sommes tombés en panne !

Nous arrivons au parc d’Andasibe-Mantadia à plus d’une heure du matin alors que nous avons réservé une nuit dans le magnifique écolodge Mantadia Lodge à l’entrée du parc. Cet écolodge haut de gamme et confortable est accueilli comme un enchantement. Nous y passons une nuit magnifique et avons même du mal à le quitter. Une adresse coup de cœur.

Découvrir Antananarivo, capitale de Madagascar

La capitale de Madagascar a peu de choses à offrir mais elle est un passage obligé pour repartir. Attention en revanche à l’insécurité ! C’est la seule ville de notre aventure où on ne s’est pas toujours senties à notre aise… Heureusement, nous avons fait confiance à Dodo Travel pour nous organiser une demi-journée de balade dans la ville.

Nous avons parcouru les nombreux marchés de la ville pour un shopping frénétique avant le départ. Nous avons découvert la ville haute en passant devant le Rova, le palais de la Reine et en prenant le temps d’admirer le lac Anosy. Le passage était vraiment express. Si vous deviez y passer la nuit, on vous recommande le Rova Hôtel.

Clap de fin de ce magnifique mois de voyage à Madagascar. Jamais un voyage ne nous aura autant touché. Madagascar ou le plaisir infini de celui qui ne s’attend à rien et donc à qui tout peut arriver. Il ne nous tarde que d’une chose : y retourner !

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