Svalbard #2 : 12 jours au cercle polaire arctique sur l’île du Spitzberg
Dans notre premier article, il était question du pourquoi et comment nous avons organisé notre séjour de l’été 2018 sur l’archipel du Svalbard. Si vous l’avez loupé => c’est par ici ! 12 jours au plus près du Pôle Nord dans les eaux arctiques à bord du voilier Aztec Lady. Un voyage incroyable au coeur des terres hostiles de l’île du Spitzberg au plus près de la nature et de sa faune polaire.
L’avantage de voyager sur un voilier ? Vous vivez au rythme de la nature et des rencontres animalières. Il n’y a donc pas deux croisières identiques !
On vous raconte ici cette aventure hors normes jour par jour. Prêts pour une escapade au bout du monde ? C’est parti ! =)
Vous ne l’avez pas encore vue ? Vivez notre voyage en vidéo !
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Hors-Série – Podcast Autochtone – Le train le plus au sud du Monde – Quelle Odyssée Aujourd'hui ?!
Jour 1 • Longyearbyen
Après une escale de quelques jours à Oslo, nous décollons direction l’archipel du Svalbard. Vu des airs, l’île du Spitzberg porte bien son nom : montagnes pointues. Depuis notre hublot, nous observons ses pics rocheux enneigés qui percent dans le ciel. L’excitation est à son comble !
Nous atterrissons à Longyearbyen, seule ville de l’archipel, qui est aussi la capitale administrative la plus nordique du monde (rien que ça !). Cette ancienne cité de charbon n’a d’exceptionnel que sa proximité du Grand Nord.
A ne pas manquer à Longyearbyen : le Karlsberger Pub ! Ce bar étonnant recense pas moins de 850 références d’alcool et plus de 1000 bouteilles. Il y règne une ambiance étonnante ici sur le toit du monde…
Première soirée à bord de l’Aztec Lady et déjà à minuit nous observons le soleil couchant qui ne se couche jamais. C’est presque irréel !
Jour 2 • Premier jour de navigation dans l’Isfjord
Après avoir rencontré tous nos compagnons de voyage arrivés dans la nuit, nous voilà partis pour l’aventure direction le Nord ! Le soleil est au rendez-vous et déjà les paysages du fjord sont magnifiques.
Nous naviguons toute la journée dans l’Isfjord à la découverte des premiers animaux du grand nord, à commencer par ses oiseaux. Il y en a partout au Svalbard ! Rencontre avec les macareux, oiseaux palmés au bec orange, cousins du petit pingouin. On reste là des heures durant sur le pont à contempler le paysage.
En fin de journée, nous apercevons trois masses non identifiées qui flottent sur l’eau à l’avant du bateau. On croit d’abord à des morceaux de bois mais il n’y a pas d’arbres par ici… Le bateau s’avance, sur le pont jumelles à la main : ce sont des morses ! Quel spectacle !
Jour 3 • Randonnée à Smeerenburg
Après une nuit de navigation, premier réveil en pleine mer dans la brume ambiante, à l’extrême nord-ouest de l’île. C’est aussi ça le Svalbard, des nuages très bas qui donnent au paysage une ambiance mystique.
Première fois que nous posons le pied en pleine nature pour randonner sur l’île de Danskoya. Tous groupés car les consignes sont claires, il est interdit de se balader sans être accompagné d’un porteur d’arme. N’oublions pas l’ours polaire que nous pourrions rencontrer…
Nous arrivons sur le site historique, des vestiges d’expéditions de grands explorateurs qui ont tenté de survoler le pôle nord en ballon en 1896.
De l’autre côté de l’île, nous avons la chance d’observer un groupe de phoques communs qui se prélassent. Ils sont tellement amusants posés sur leurs rochers.
Dans l’après-midi, nous débarquons de l’autre côté sur l’île d’Amsterdamoya, ancienne cité baleinière datant de 1600. Dès les premiers pas, nous contemplons un banc de morses qui a élu domicile ici. Ils dorment les uns sur les autres.
Jour 4 • Svitjordbreen et Hamilton Breen
Voilà déjà 4 jours que nous sommes sur les terres polaires du Svalbard. Chaque jour, l’émotion est de plus en plus intense et devant notre premier glacier, le Svitjordbreen, nous réalisons une nouvelle fois, la chance unique de découvrir ces lieux.
Face à nous, le glacier gronde et des parties s’en détachent pour tomber dans l’eau formant des petites vagues. On appelle ça le vêlage. Un spectacle étonnant que nous offre la nature. Nous sommes ici les témoins du réchauffement climatique.
Installées sur le pont supérieur en admiration, on reste là un long moment, comme en méditation en attendant que le glacier vêle. Un rêve qui devient réalité.
L’après-midi, nous arrivons dans la baie d’Hamilton Breen. Un endroit magique par ses couleurs, ses îles peuplées d’oiseaux, ses glaciers.
Rencontre étonnante avec les phoques barbus qui se prélassent sur des gros glaçons au pied des glaciers. Ici, on appelle ça des « bourguignons ».
Jour 5 • 80° parallèle et la cabane de trappeurs
Ce matin-là, nous avons navigué tout au Nord du Svalbard en plein Océan Arctique pour dépasser le symbolique 80° parallèle. Bucket List : ça, c’est fait !
En début d’après-midi, arrivée dans un nouveau Fjord dans la baie des souris pour randonner dans un paysage austère, et lunaire à la recherche d’une cabane de trappeur.
A mesure que l’on marche, les paysages sont différents et la flore qui pousse ici sur ces terres hostiles fait des prouesses. On rencontre par exemple le saule du Svalbard. L’unique arbre qui pousse ici, met 50 à 100 ans pour mesurer 2 à 4 cm de hauteur ! Impressionnant de croiser des arbres sous nos pieds non ? =).
Les trappeurs sont des chasseurs de l’extrême qui ont élu domicile sur les terres du grand nord au début du 18ème siècle. Installés sur les côtes et dans certains fjords de l’archipel, ils tiraient profit de l’abondance de la faune pour répondre à la demande importante de fourrures et d’ivoires.
Aujourd’hui, la trappe est une activité très marginale qui ne concerne plus que quelques norvégiens férus de solitude. (Il faut dire qu’il faut le vouloir pour vivre ici en autarcie…)
Autour de la cabane, la toundra forme un tapis vert au sol. Les couleurs sont incroyables, le paysage en devient un peu moins hostile.
Cerise sur le gâteau, des petits rorquals se montrent au loin.
Jour 6 • Rencontre avec le seigneur du Svalbard
Ce matin-là, Antoine, notre capitaine, descend de sa passerelle, un sourire jusqu’aux oreilles : « Allez réveiller tout le monde ! ». Déjà 6 jours que, jumelles à la main, nous l’attendions sursautant dès qu’on apercevait un caillou blanc. C’est ce matin là que nous avons croisé LA raison de notre venue ici. Le plus grand prédateur de la planète craint par les Hommes et tout autant fascinant : l’ours blanc.
Rapidement à bord des zodiacs pour se rapprocher. A 30 mètres exactement. C’est la distance réglementaire ici. On passera deux heures inoubliables à l’observer en suivant ses moindres faits et gestes.
Il mange, se couche, se relève, s’assoit, nous regarde, renifle… Un moment suspendu hors du temps à observer chaque mouvement de cette merveille de la nature, dans son milieu naturel.
On ne dirait pas comme ça mais ce gros nounours mesure environ 3 mètres et pèse entre 500 et 800 kilos. Alors pour le câlin, on repassera !
Presque remises de nos émotions, nous poursuivons la navigation en direction du Liefdefjorden, de la baie Monacobreen. Ce fjord de 30 km de long et 13 de large, abrite l’un des plus beaux glaciers de l’archipel, le Monacobreen. Nommé ainsi en l’honneur du Prince Albert 1er de Monaco qui a mené des expéditions au Spitzberg à la fin de 19ème siècle.
Une fois à terre, nous découvrons l’étonnant Texas Bar. Cabane insolite faisant office de refuge. A l’intérieur, du bois de chauffage, des couchettes, des bouteilles d’alcool fort, quelques provisions de première nécessité…
Nous partons ensuite pour une randonnée de 4 heures par 400 mètres de dénivelé. Le ciel est complètement dégagé et à mesure qu’on monte, on découvre des paysages de roches enneigées et de glaciers qui vêlent au loin. Un seul mot : magique !
Nous descendons le long de l’Idabreen. Grand glacier « endormi ». De dessus, quelle perspective ! Et à l’intérieur, c’est presque encore plus impressionnant !
Jour 7 • Journée de navigation à la voile
On nous annonce que le vent va souffler fort aujourd’hui. L’équipage en profite donc pour lâcher les voiles. Expérience mémorable. D’impressionnantes manœuvres pour hisser la grand voile, une telle énergie et soudain : le silence ! Première fois depuis le début de notre séjour que nous naviguons moteur éteins.
Le vent est de plus en plus fort et la mer s’agite. Nous naviguons à un rythme de croisière de 8 nœuds en moyenne avec un vent de 25 nœuds qui passe très rapidement à 40 (soit 80km/h). Ça tangue de plus en plus, mais on s’accroche ! La mer est magnifique.
Jour 8 • Baie de la Croix, Krossfjorden
Après cette journée de navigation, nous sommes arrivées à l’abri du vent en Baie de la Croix. C’est l’occasion d’une nouvelle randonnée sur les terres lunaires du Svalbard.
On traverse une plaine de gros rochers posés sur l’eau entre deux lacs. On apprendra après qu’il pourrait s’agir d’une forêt fossilisée. Les pierres s’effritent et donnent l’impression de nervures de bois. Ici, il y a des millions d’années aurait pu se trouver une forêt lorsque le Svalbard était sous les tropiques ! Incroyable non ?
Cette fois, ce sont des rennes que nous croisons. Oui, oui, ceux du père Noël !
L’après-midi, nous partons en direction du glacier de Lilliehöökbreen, un des plus grands de l’archipel, il fait 7km de long (rien que ça !). A chaque fois, l’émotion est palpable sur le bateau.
On s’y arrête très près pour observer ce mastodonte. Devant, dans l’eau, d’énormes morceaux de glace qui flottent.
Nous observons « presque » le soleil se coucher dans ce décor grandiose.
Jour 9 • Baie du Roi Kongsfjorden
Baie voisine de la Baie de la Croix, nous arrivons dans la Baie du Roi ou Kongsfjorden. Cette baie est considérée comme l’une des plus belles du Svalbard. D’une longueur de 22km et d’une largeur de 4 à 10 km, elle fut autrefois largement couverte par le très grand glacier du Roi qui donne aujourd’hui encore des icebergs pouvant dépasser les 50 mètres de longueur.
Au loin, 3 montagnes poussent vers le ciel. Il s’agit des « 3 couronnes » symbolisant la Norvège, la Suède et la Finlande.
Ny-London
On débarque sur l’île de Blomstrand, surnommée «Ny-London», où « Nouveau Londres » depuis la découverte de l’aventurier d’Ernest Mansfield au début du XXème siècle. En 1906, il y découvre un gisement de marbre qui semble prometteur de part les déclarations élogieuses des experts du monde entier quant à sa pureté. Persuadé de faire fortune, il lance la plus grande opération financière entreprise au Svalbard. Il investit dans l’exploitation : machines, lignes de chemin de fer, habitations et ateliers,… L’histoire cocasse veut qu’avec le gel et la glace, les blocs de marbres s’effritaient et étaient inutilisables. Toute l’installation a donc été abandonnée. Les vestiges y sont encore présents aujourd’hui.
Au-delà de cette découverte historique, Ny-London offre surtout une vue dégagée sur la Baie du Roi.
En fin de journée, nous accostons au Port de Ny-Ålesund. Oui, pour la première fois depuis notre départ, nous ne jetterons pas l’ancre ce soir !
Ny-Ålesund
Ny-Ålesund est une base scientifique internationale. Ici, des scientifiques du monde entier viennent pour faire des recherches et analyser l’environnement et la fonte des glaces. 80 personnes environ y vivent à l’année. L’accès à la station n’est autorisé au tourisme que par la mer et sur autorisation. Le petit aérodrome est réservé aux scientifiques.
Il n’y a pas grand chose à faire ici, hormis se balader entre les maisons en bois coloré de jaune, rouge ou bleu toutes mignonnes. Exactement ce qu’on imagine des maisons norvégiennes. Un café, un hôtel, une boutique (ouverte spécialement pour nous) et un petit musée gratuit. Bien fait pour un si petit endroit. On y apprend l’histoire de Ny-Ålesund, station minière au début des années 1900 avant de changer de destin.
Si vous êtes, comme nous, des adeptes du tamponnage de passeport, vous ne devez pas manquer un petit détour par LA poste la plus haute du monde ! Dans le sas d’entrée, des tampons de la station sont à disposition. D’ailleurs, si vous voulez envoyer des cartes postales (vendues au magasin), c’est votre unique chance.
Au bout de la station, trône une statue de Roald Amundsen, célèbre explorateur polaire. C’est drôle de se dire qu’ici, au milieu de nulle part, les plus grands scientifiques du monde entier se retrouvent et travaillent avec les moyens que leur donne leur pays.
Jour 10 • Baie du Roi Kongsfjorden : carotage avec des scientifiques
Ce jour là, nous avons eu la chance de passer une journée avec des scientifiques français. Ils ont transformé le voilier en bateau scientifique pour une journée de carotage de sédiments dans le fjord. L’objectif ? Etudier les fonds marin du fjord pour analyser l’impact environnemental de la fonte des glaciers. Passionnant ! L’Ouest France en a même fait un article à lire ici => « Des chercheuses au Svalbard à bord de l’Aztec Lady ».
Pour ne rien gâcher, le paysage est magique. Nous sommes proche du glacier du Roi qui rejette des icebergs énormes et d’un bleu magnifique ! C’est le glacier du Spitzberg qui a le plus reculé depuis plusieurs années. Il est intéressant géologiquement pour ça.
Devant le glacier, la couleur de l’eau alterne entre le rose et le marron. Les scientifiques nous expliquent que c’est dû aux rivières sous glacières qui viennent se déverser en grande quantité au pied du glacier et que cela remue les fameux sédiments.
Une journée incroyable de plus, qui fait réfléchir sur nos manières de consommer. Ici, il est impossible de remettre en cause le réchauffement climatique !
Jour 11 • Journée de navigation et Barentsburg
On commence à sentir la fin du voyage. Nous naviguons une bonne partie de la journée en profitant du panorama. Cet archipel est tellement paisible…
En fin d’après-midi, nous accostons à Barentsburg, ville soviétique ultra-communiste, quasi ruine… A 55km à l’ouest de Longyearbyen, c’est pourtant le second lieu le plus habité du Svalbard.
Barentsburg compte environ 400 habitants tous Russes ou Ukrainiens qui travaillent à la mine d’extraction de charbon. Côté insolite, la ville est uniquement accessible par bateau. Aucune route à part les quelques rues de la ville.
Au programme : des bâtiment effrayants dignes de l’ex-URSS et des grands panneaux de propagande Russe à chaque coin de rue. On se souviendra du magasin de souvenir rempli de goodies à l’effigie de l’URSS. Il faut vraiment le vouloir pour vivre ici… (ou avoir fait quelque chose de mal pour y être envoyé…).
Paradoxe étonnant, nous entrons au « Red Bar ». Ca ne paye pas de mine d’extérieur, mais une fois à l’intérieur, il y règne une atmosphère sympathique et la décoration est charmante.
De retour au bateau, nous profitons du spectacle que nous offre le soleil de minuit…
Jour 12 • Retour à Longyearbyen dans l’Isfjorden
Ca y est, il est temps de revenir à notre point de départ. La boucle est bouclée. Sur le chemin, nous passons à proximité d’un village russe complètement abandonné au bord d’une falaise. Les bâtiments ressemblent à de véritables maisons hantées.
De retour à Longyearbyen, nous passons l’après-midi dans le centre à visiter les deux musées de la ville.
D’abord, le musée des explorations polaires, petit mais riche de nombreux documents d’archives. Nous sommes plongées quelques centaines d’années en arrière à découvrir les prémices des explorations polaires et des grands explorateurs.
On continue sur le trottoir d’en face avec le musée du Svalbard. Beaucoup plus grand et plus riche, nous y découvrons tous les animaux vivant sur l’archipel (empaillés bien sûr), l’histoire des trappeurs, des mineurs et une grande partie sur la géologie et la fonte des glaces. Un musée passionnant et intéressant à visiter après avoir découvert cet archipel incroyable.
Après une ultime soirée avec nos 11 acolytes, il est temps de se dire aurevoir. L’expérience fut à la fois collective mais également très personnelle. Ce lieu que nous avions tant rêvé et tant imaginé, cette chance que nous avons provoqué après des années d’attente, nous a tout à la fois charmé, émerveillé et tellement bouleversé. Derrière la magie du lieu, se joue une tout autre réalité. Le réchauffement climatique fait vivre ses dernières heures à ce petit coin de paradis glacé. L’effet papillon au goût amer.
Nous revenons en France avec cette image du Svalbard en nous, cette émotion certaine, intense, d’avoir découvert et partagé ce que la nature a de plus belle en elle, son authenticité et sa sincérité.
Ile enveloppée dans les brumes, le Spitzberg conserve toujours ce pouvoir de fascination qui en fait un haut lieu de l’aventure polaire. Nous rêvions de ce voyage qui a tenu toutes ses promesses.
8 Comments
Oche Fabienne
Bonjour, magnifiques photos et vidéo. Nous prévoyons d’y aller en 2020.
Avec votre blog on s’y voit déjà . Vous avez filmé avec un drone?
Merci pour le partage, super👍😀👏
Fabienne
Charlotte
Bonsoir Fabienne,
Merci pour ton commentaire. Quelle chance d’y aller l’an prochain ! Une chose est sûre, vous ne le regretterez pas !
Oui, nous avons fait une partie des prises de vue avec notre drone 🙂
A bientôt et n’hésites-pas à nous partager ton expérience du Svalbard en commentaire l’an prochain !
Marieke (les 3M)
C’est plutôt fou comme voyage. Ça tenterait tellement Monsieur-M, mais moi beaucoup moins. J’adorerais vivre ce voyage, découvrir ces paysages majestueux (vos photos sont sublimes) et rencontrer les animaux des lieux. Mais j’ai peur du mal de mer 🌊. Alors pour le moment, ça reste un rêve et je vis ce voyage par procuration grâce à votre récit 👌
Marie-Catherine
On est heureuses de vous transporter en voyage avec nous au travers de ce récit <3
Nico - Travelando
Des paysages magnifiques et des rencontres grandioses avec les animaux…fascinant ! J’ai une attirance particulière pour les pays scandinaves et les climats extrêmes, autant vous dire que ça m’intéresse donc beaucoup ce genre d’expédition 🙂
Charlotte
Bonsoir Nico, Merci pour ce commentaire. Cette expérience extrême était effectivement grandiose et fascinante ! On ne peut que te la conseiller ! C’est un voyage qu’on est pas prêtes d’oublier !
Le Gousse
Quel voyage ! Les photos sont magnifiques !
Vous nous avez fait rêver ! Merci
Christine
Charlotte
Merci pour ton commentaire =).
Contente que ça vous fasse rêver ! Il n’y a plus qu’à y aller !